Une commission gouvernementale japonaise appelle à relever provisoirement la limite annuelle d’exposition aux radiations autorisée, actuellement fixée à un millisievert, arguant qu’il sera difficile de réduire le taux d’exposition dans certaines zones à proximité de la centrale sinistrée Fukushima Dai-ichi.
Aux alentours de la centrale l’environnement est contaminé par les substances radioactives rejetées à la suite de l’accident. Les résidents des zones concernées pourraient donc se trouver exposés aux radiations pour une longue période.
Selon la commission sur les radiations, maintenir le niveau d’exposition des populations en question en deça de la limite fixée en temps normal à un millisievert annuel par le gouvernement sera difficile, c’est pourquoi elle a proposé jeudi de définir une nouvelle limite provisoire.
La nouvelle limite d’exposition autorisée devrait être fixée, d’après le panel d’experts, entre un et vingt millisieverts annuels, en accord avec les recommandations de la Commission internationale de protection radiologique. Cette limite pourrait ensuite être peu à peu rabaissée à mesure que progressera la décontamination.