Le monde des idoles japonaises est connu, en France, surtout pour les différents scandales qui l’ont touché. On se souvient par exemple d’une des membres des AKB48 qui s’était rasée la tête à la suite de la révélation de sa relation. Ces dernières semaines, pour la première fois, un tribunal a autorisé une idole à avoir un petit-copain.
Le 18 janvier, le tribunal de Tôkyô a rendu son verdict en faveur d’une idole de 23 ans indiquant qu’elle avait constitutionnellement le droit de tomber amoureuse pour sa propre recherche du bonheur. De ce fait, le tribunal a rejeté l’accusation de la société de production avec elle avait rompu son contrat.
Bien que le tribunal comprenne cette interdiction stipulée dans les contrats des idoles, — car celles-ci doivent véhiculer une image pure, innocente et intouchable—, il est néanmoins anticonstitutionnel de les interdire d’avoir des fréquentations, les empêchant ainsi de trouver leur propre bonheur. La jeune fille en question était entrée dans un groupe en 2012 à l’âge de 19 ans, avait commencé à avoir une relation avec son petit-copain dès 2013. En 2014, elle a demandé de quitter son groupe.
C’est alors que la société de production a d’abord demandé une compensation financière pour violation de son contrat cependant le tribunal a répondu que l’entreprise devait trouver des preuves que la mousmé avait volontairement nuit à la production.
C’est la première fois qu’un tribunal prend parti pour une idole dans ce genre d’affaire. Même si cette règle est toujours en place, ce cas pourrait dans le futur faire jurisprudence.