Dans la revue de presse du mardi 15 juin, nous aborderons : la mise en place d’uniformes non sexués à Chiba, une mairie luttant contre les discriminations contre les Coréens et un magasin de soie au savoir faire traditionnel.
Un collège teste les uniformes sans genre
Dans la municipalité de Nagareyama, dans le département de Chiba, à l’est de Tôkyô, un collège qui ouvrira en avril 2022 a pris une mesure pour plus d’inclusion. Ce nouveau système permettra à chaque collégien de choisir ou de combiner les uniformes, peu importe son sexe. Cette initiative se répand peu à peu dans d’autres municipalités pour faire évoluer les mentalités sur les minorités sexuelles.
Une municipalité recadre une entreprise de cosmétique
Le conseil municipal de la ville de Shimotsuma, dans le département d’Ibaraki, a résilié son partenariat avec la société de cosmétique DHC à cause d’un message discriminatoire contre les Coréens vivant au Japon. La mairie a demandé à l’entreprise de clarifier sa position de manière officielle, ce qui n’a pas a lieu. La mairie a donc déclaré : « du point de vue de la ville, qui respecte les droits de l’homme, nous ne pouvons tolérer que DHC ne publie pas la position officielle de l’entreprise« . Après sollicitation l’entreprise n’a pas souhaité commenter cette affaire.
La tradition de la soie
Dans une petite échoppe de Tôkyô, un père et son fils continuent à produire des articles tissés avec de la soie. Ils confectionnent ce qu’on appelle kumihimo ou assemblage de fils. Cette méthode de tissage remonte à la période Edo (1603-1867), lorsque la population portait des kimono ou yukata. Le kumihimo, un cordon tressé de soie, servait à nouer les ceintures des kimonos ou les pardessus des kimonos, les haori.