Le Ministère de la Justice envisage de durcir les lois contre les crimes sexuels, qui pour le moment, peuvent être punis moins sévèrement que les vols.
Le Ministère de la Justice a mis en place un groupe de discussion qui a pour objectif de réformer la législation afin que les crimes sexuels soient punis plus sévèrement. Cette initiative est conduite par la Ministre de la Justice Midori Matsushima qui réclamait déjà un durcicement de la loi bien avant de prendre ses fonctions. Mme. Matsushima a déclaré lors d’une conférence de presse le 30 septembre : « depuis l’ère Meiji (1868-1912), on considère qu’un vol est plus grave que de bafouer la vie d’une femme […] nous pensons que cela n’est pas correct, c’est pourquoi nous avons mis en place ce groupe de discussion ».
Actuellement, une personne condamnée pour un viol risque au minimum 3 ans de prison. Dans l’hypothèse où un autre crime serait commis pour faciliter le premier (violences, homicide), la peine peut varier de 5 ans d’emprisonnement à une peine de réclusion criminelle à perpétuité ou, dans le pire des cas, à la peine de mort. Pour un vol, un condamné encourt au minimum 5 ans d’emprisonnement, et la peine peut varier de 6 ans d’emprisonnement à une peine de réclusion criminelle à perpétuité ou la peine de mort en fonction des circonstances aggravantes retenues.
De plus, la majorité sexuelle sera revue à la hausse. Elle est pour le moment fixée à 13 ans au Japon, par rapport à l’Europe où elle est principalement entre 14 et 16 ans.
Parmi les 12 experts qui participeront à ce groupe de discussion, il y aura des universitaires, des hauts fonctionnaires de police, des juristes et des psychothérapeutes. Mais on notera surtout que parmi ces 12 personnes, 8 seront des femmes.
« Mais on notera surtout que parmi ces 12 personnes, 8 seront des femmes. »
===> Seules les femmes peuvent vraiment comprendre les violences subies par les femmes.
Durcir cette loi est une excellente initiative (à condition d’éviter la peine de mort).
===> Un point positif. Seules les femmes peuvent vraiment comprendre les violences subies par les femmes.
(dommage que l’on ne puisse pas éditer dans les deux minutes suivant l’écriture d’un commentaire)
« De plus, la majorité sexuelle sera revue à la hausse » quelle catastrophe, si les hommes japonais ne peuvent plus « soutenir » les jeunes collégiennes pour leurs études (enjo kosai), c’est la fin du Japon.
A quand une redéfinition du rapport sexuel au Japon? Parce qu’actuellement le rapport sexuel est défini seulement par le contact génital/génital.
C’est pour ça que je veux aller au Japon. Dans un but purement humanitaire!
Euh, je suis déjà sorti…
Ah bon!
On doit pas regarder les mêmes films alors…
OK, je sors…