Dans la revue de presse de ce lundi 18 mai, nous aborderons : le recul de l’épidémie de coronavirus, puis le japon qui entre en récession, et enfin l’amélioration des relations sino-japonaises.
Vers un retour à la normale
L’épidémie de nouveau coronavirus est en train de se résorber dans l’Archipel. Par exemple, Tôkyô, plus important foyer de contaminations, n’a compté que cinq nouveaux cas ce dimanche. Le même jour, Ôsaka, autre ville très touchée, n’a vu aucune nouvelle infection, une première depuis presque deux mois. Dans l’ensemble du pays 24 nouveaux cas ont été reportés. Signe de cette amélioration, l’état d’urgence a été levé dans 39 des 47 départements japonais, alors qu’il devait être prolongé jusqu’à la fin du mois.
Le Japon en récession
L’économie japonaise est entrée en récession au trimestre dernier. Récession qui devrait encore s’aggraver en raison du ralentissement de l’économie dû au coronavirus. Sur ce trimestre, le PIB a notamment reculé de 3,4% par rapport à l’année dernière. Bien que le résultat soit meilleur que les previsions de baisse à 4,5%, les spécialistes affirment que le trimestre en cours sera bien pire. Ils prévoient également une contraction de 21,5% de l’économie, le pire résultat depuis 1955. Dans cette période, les ménages vont limiter leurs dépenses et les entreprises vont réduire leurs investissements, la production et les embauches.
Relations sino-japonaises
Alors que les relations entre la Chine et les États-Unis se sont tendues, en raison des critiques américaines sur la gestion chinoise de la crise du coronavirus, le géant asiatique cherche à se rapprocher de ses voisins. La Chine se tourne donc vers Séoul et Tôkyô en vue d’une relance économique après la crise sanitaire. L’Empire du milieu pourrait donc, par exemple, autoriser les hommes d’affaires japonais à rentrer sur son territoire, à condition qu’ils aient été controlés négatifs, comme c’est d’ailleurs le cas pour les Sud-Coréens depuis peu.