Dans la revue de presse du mardi 31 mai, nous aborderons : la fin de la prolongation des visas pour les étrangers, l’arrêt de la centrale nucléaire de Hokkaidô, et la visite annulée d’un groupe test de touristes.
Fin des visas prolongés pour les étrangers
Une mesure introduite en mars 2020 permettait aux étrangers incapables de retourner dans leurs pays d’origine, en raison des contrôles aux frontières dus au coronavirus, de prolonger leur séjour au Japon. Elle permettait également le travail à temps partiel comme moyen de subsistance. Cependant, l’Agence des services d’immigration du Japon a annoncé que cela prendrait fin le 30 juin. Notamment, parce que les différents pays ont assoupli leurs contrôles aux frontières. Fin avril, le Japon recensait environ 79 600 étrangers séjournant dans le pays grâce à cette mesure.
Pas de redémarrage pour la centrale nucléaire
En 2012, une plainte avait été déposée par plus de 1 200 plaignants, demandant le démantèlement de la centrale nucléaire de Tomari, se situant à Hokkaidô. Cette plainte fait suite à l’inspection de la centrale, les mesures de sécurité ayant été jugées insuffisantes par les plaignants. En effet, les mesures anti-catastrophes de la centrale ne tiendraient pas compte de la possibilité de tremblements de terre majeurs. Par ailleurs, la centrale pourrait ne pas être suffisamment protégée en cas de tsunami. Le tribunal de Sapporo a ordonné, ce mardi, que la centrale reste à l’arrêt.
La visite d’un groupe test annulée
L’Agence japonaise du tourisme a annoncé qu’un des participants aux essais touristiques a été testé positif au covid-19. Un groupe de quatre personnes, venant de Thaïlande et arrivé vendredi dernier au Japon, avait été testé négatif. Cependant, lundi, l’un d’entre eux, ayant de légers symptômes, a été testé positif. Bien que les autres participants ne soient pas positifs, ils ont été placés en quarantaine. Le secrétaire général du cabinet Hirokazu Matsuno a annoncé que cela ne changerait pas le plan de réouverture prévu pour le 10 juin. Mais, que sur la base de ce cas, le gouvernement continuerait d’examiner comment réagir lorsque les touristes sont testés positifs.