Dans la revue de presse du vendredi 12 janvier, nous aborderons : la possible visite de Poutine dans les Kouriles, les militaires au Yasukuni, ainsi que la présence féminine au festival du feu.
Poutine en visite
Le président russe Vladimir Poutine a promis de visiter les îles Kouriles dans l’Extrême-Orient russe, y compris celles disputées par le Japon, lors d’une réunion télévisée. Cette déclaration complique davantage les relations déjà tendues entre les deux pays en raison de la guerre en Ukraine. Le Japon revendique quatre des îles comme les Territoires du Nord, tandis que la Russie les appelle les Kouriles du Sud. Les pourparlers sur le différend territorial et le traité de paix sont suspendus depuis que le Japon a imposé des sanctions économiques à la Russie après l’invasion de l’Ukraine en 2022. Pour Moscou, les négociations seraient même définitivement closes.
Militaires au Yasukuni
Des cadres de la commission d’enquête sur les accidents d’aéronefs des Forces japonaises d’autodéfense terrestre se sont rendus au sanctuaire Yasukuni de Tôkyô. Ainsi, ils auraient potentiellement violé une directive du ministère de la Défense. Le ministère enquête sur cette visite soupçonnant une violation de la directive interdisant aux membres des Forces d’autodéfense de visiter des lieux religieux. Les participants, dont le vice-chef d’état-major des Forces d’autodéfense, ont pris un congé payé pour « une prière pour la sécurité aérienne ». Le ministère examine si cela constitue une visite officielle du sanctuaire par des membres d’active.
Festival du feu
Pour la première fois en 800 ans, des femmes participeront au festival du feu de Katsube à Moriyama, dans l’ouest du Japon. Le groupe des torches Taimatsu-gumi a levé l’interdiction des femmes, soulignant la nécessité d’adaptation aux temps modernes. Le festival tire son origine d’une légende de l’époque de Kamakura (1185–1333), où un serpent géant apparaît après la prière pour la guérison de l’empereur Tsuchimikado. Douze torches géantes, symbolisant des serpents, sont allumées, accompagnées de danses rituelles d’hommes locaux. Cette année, des écolières participent en tant que porteuses de lanternes, marquant un changement historique.