Dans cette revue de presse du lundi 5 novembre, nous aborderons : les visites virtuelles de la centrale de Fukushima, 40 000 travailleurs étrangers attendus et des drones pour surveiller les eaux japonaises.
Visite virtuelle de la centrale de Fukushima
Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, a mis en place le site Inside Fukushima Daiichi pour permettre une visite virtuelle de la centrale à travers dix parcours. Cette initiative doit servir à montrer le travail de démantèlement actuellement en cours, plus de sept ans après l’accident qui avait mené à la fusion d’une partie du combustible. La zone de visite est découpée en trois couleurs correspondant au niveau de radiation et ces niveaux mesurés en mars dernier sont affichés pour chaque lieu. Grâce à cette visite, il est par exemple possible de constater les dégâts sur le réacteur n°3 ou bien l’enceinte de confinement de l’unité n°5. Par ailleurs, Shinzô Abe devrait se rendre dans le département de Fukushima avec Thomas Bach, président du Comité olympique international, à la fin du mois.
40 000 travailleurs étrangers en plus
Suite à l’approbation des modifications de la loi sur l’immigration et à la création de deux nouveaux statuts de résident pour les travailleurs étrangers, le gouvernement japonais estime qu’ils pourraient être 40 000 à venir travailler dans l’Archipel dès l’année fiscale suivant l’entrée en vigueur. Le Cabinet de Shinzô Abe souhaite que ces mesures soient effectives au printemps prochain pour palier rapidement au manque de main-d’oeuvre dans certaines industries. Cette nouvelle politique migratoire est plutôt bien perçue par les Japonais puisqu’ils sont 51,3% à y être favorable selon une récente enquête.
Des drones pour surveiller les eaux japonaises
Dans un contexte où l’influence de la marine chinoise se fait plus grande, le ministère de la Défense japonais a annoncé que le pays devrait se munir, dans les années à venir, de drones sous-marins pour surveiller certaines iles isolées. Les drones d’une dizaine de mètres devraient patrouiller dans les eaux japonaise et ainsi combler, un peu, les manques d’effectif dans les forces d’autodéfense. Shinzô Abe devrait approuver ces nouvelles mesures de défense en décembre et des tests devraient commencer en 2021.