Dans la revue de presse du vendredi 22 mars, nous aborderons : la visite du couple impérial dans la péninsule de Noto, la mise en oeuvre d’un suivi pour les individus ayant reçu des ordonnances d’interdiction, et enfin les dangers liés aux microcapsules de parfum.
Péninsule de Noto
L’Empereur Naruhito et l’Impératrice Masako ont effectué leur première visite dans le département d’Ishikawa vendredi pour rencontrer les sinistrés du séisme du Nouvel An. Au cours de cette journée, ils ont rencontré des évacués à Wajima et Suzu, inspecté les dommages causés par le séisme de magnitude 7,6, responsable de plus de 240 décès, et ont constaté les conséquences de la catastrophe. Cette visite revêt une importance particulière, car depuis décembre 2019, le couple impérial n’avait pas eu l’occasion de se rendre dans une région sinistrée, leur dernière mission ayant été dédiée aux zones affectées par le typhon Hagibis.
Loi anti-harcèlement
L’Agence nationale de la police a émis une requête à l’ensemble des forces de police du Japon pour maintenir un contact avec les individus ayant reçu des ordonnances d’interdiction en vertu de la loi anti-harcèlement, afin d’évaluer l’efficacité des traitements psychologiques qui leur sont proposés. En effet, bien que dans la majorité des cas le harcèlement criminel cesse après que l’auteur a reçu une ordonnance d’interdiction, certains harceleurs sont rongés par le ressentiment et peuvent continuer à présenter des comportements dangereux. Par mesure de sécurité, ce suivi sera mis en œuvre uniformément et non plus au cas par cas. En 2022, le nombre d’ordonnances d’interdiction émises à travers le pays dans des affaires de harcèlement criminel a atteint un pic record de 1 744, marquant une augmentation de 4,4% par rapport à l’année précédente.
Microcapsules de parfum
Une pétition visant à mettre fin à l’utilisation de microcapsules de parfum par les fabricants d’assouplissants textiles et de détergents a été lancée par un groupe de politiciens locaux, dans le cadre d’une initiative nationale contre la « pollution olfactive ». Cette pétition, signée par 8 889 personnes entre octobre et janvier, a été présentée à de nombreuses entreprises et à l’Association japonaise des savons et détergents en janvier. Sanae Teramoto, présidente du groupe, a appelé à une réglementation de l’utilisation des microcapsules parfumées lors d’une conférence de presse à Tôkyô le 23 janvier. Les microcapsules de parfum, utilisées dans les assouplissants textiles et les détergents, sont accusées de déclencher des réactions chimiques chez les personnes sensibles, provoquant des maux de tête, une sensation d’étouffement et des problèmes de mémoire.