Dans la revue de presse du mercredi 22 novembre, nous aborderons : la visite de deux ministres en Ukraine, l’appel à l’aide pour le Myanmar, ainsi que le tir du satellite nord-coréen.
Deux ministre en Ukraine
Deux ministres d’État, accompagnés d’une délégation d’affaires, ont visité l’Ukraine pour examiner les demandes de contributions japonaises pour la reconstruction du pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Kiyoto Tsuji et Kazuchika Iwata ont rencontré le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal à Kiev. Tsuji a souligné l’engagement du Japon envers l’Ukraine, tandis que Iwata a déclaré que le gouvernement soutiendrait les entreprises japonaises dans ce processus. Shmyhal s’est montré optimiste quant au rôle du Japon, exprimant sa volonté de collaborer lors de la Conférence Japon-Ukraine pour la Promotion de la Reconstruction Économique, qui se déroulera en février.
Gouvernement civil
Une membre du gouvernement civil du Myanmar en exil, le gouvernement national d’unité (GNU), a appelé le Japon à intensifier la pression diplomatique et économique sur la junte militaire en coordination avec l’ASEAN, pour mettre fin à son règne brutal. Zin Mar Aung, ministre des Affaires étrangères du GNU, a formulé cet appel lors d’une réunion avec des législateurs japonais à Tôkyô. Elle a souligné que le Japon devrait établir des relations diplomatiques avec le GNU plutôt qu’avec la junte et a également demandé une assistance humanitaire pour les personnes déplacées, en court-circuitant les militaires.
Tir réussi ?
La Corée du Nord a déclaré avoir réussi à mettre en orbite son premier satellite espion militaire, déclenchant une forte condamnation du Japon, qui analyse encore le lancement, avec les États-Unis et la Corée du Sud. Tôkyô n’a pas confirmé si le satellite était en orbite. La Corée du Nord a qualifié le lancement de « légitime » pour renforcer ses « capacités d’autodéfense ». Le Japon a dénoncé une menace grave pour sa sécurité. La Corée du Sud a suspendu partiellement un accord militaire inter-coréen de 2018 en réponse au lancement. Cependant, les analystes mettent en doute les affirmations nord-coréennes sur le succès du lancement.