Dans la revue de presse du lundi 8 janvier, nous aborderons : le déplacement en Ukraine, la mauvaise productivité, ainsi que l’arrestation d’un député.
Yôko Kamikawa
La ministre japonaise des Affaires étrangères, Yôko Kamikawa, a effectué une visite surprise en Ukraine, promettant une contribution de 37 millions de dollars (environ 34 millions d’euros) à un fonds de l’OTAN pour renforcer la défense de l’Ukraine contre l’invasion russe. Elle a aussi annoncé la livraison d’un système de détection de drones ainsi que d’autres aides. Le Japon fournira également cinq générateurs électriques mobiles au gaz pour aider pendant le rigoureux hiver ukrainien. La visite a eu lieu avant une conférence sur la reconstruction de l’Ukraine en février. Kamikawa a condamné les actions de la Russie et souligné le soutien continu du Japon pour restaurer la paix.
Mauvais classement
En 2022, le Japon a chuté à la 30e place en termes de productivité parmi les 38 membres de l’OCDE, atteignant son niveau le plus bas. La productivité du travail était de 52,30 dollars par heure (environ 48 euros), la plus basse parmi les économies du G7 depuis 1970. Bien que la productivité ait légèrement augmenté de 0,8% par rapport à l’année précédente, le Japon a glissé dans le classement pour la quatrième année consécutive. L’Irlande a pris la première place, suivie de la Norvège. Pour améliorer la productivité, le Centre japonais de productivité recommande l’utilisation proactive des technologies numériques, y compris l’intelligence artificielle générative.
Scandale financier
Le député Yoshitaka Ikeda est le premier à avoir été arrêté dans le scandale de financement politique impliquant la plus grande faction du Parti Libéral-Démocrate. Cela ajoute ainsi à l’incertitude entourant le Premier ministre Fumio Kishida. En réponse, Kishida tente de restaurer la confiance publique en mettant en place un comité de réforme politique au sein du PLD. Toutefois, sa capacité à apporter des réformes substantielles reste incertaine, alimentant les spéculations sur une possible démission au printemps. Ce scandale accroît le mécontentement des électeurs, mettant en péril la position de Kishida et la stabilité politique.