Dans la revue de presse du mardi 28 novembre, nous aborderons : la visite du président du Vietnam, le programme pour les jeunes d’origine étrangère, ainsi que les remous à l’Université Nihon.
Visite vietnamienne
Le Premier ministre Fumio Kishida et le Président vietnamien Vo Van Thuong ont convenu de renforcer la coopération en matière de sécurité maritime face au développement de la Chine en Asie-Pacifique. Les discussions à Tôkyô ont également confirmé la préparation d’un sommet spécial de l’ASEAN que le Japon accueillera pour marquer 50 ans d’amitié. Les deux dirigeants ont aussi réaffirmé leur engagement à développer la collaboration sur des questions telles que l’économie et les échanges culturels. Le Japon cherche à renforcer les liens avec des pays émergents dans la région afin de pouvoir y contrer l’influence chinoise.
Aide pour les jeunes incarcérés
Le ministère de la Justice prévoit d’introduire un programme d’éducation correctionnelle dans les centres de rééducation du pays, ciblant les jeunes ayant un parent d’origine étrangère. Prévu pour l’année fiscale 2024, le programme s’adresse aux jeunes ayant grandi au Japon depuis leur enfance, possédant une certaine maîtrise du japonais mais éprouvant des difficultés d’adaptation à la société japonaise. Inspiré de programmes existants auparavant dans les centres de détention pour jeunes d’origine étrangère, il favorise le partage d’expériences et la compréhension multiculturelle. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants des jeunes en difficulté.
Abus et harcèlement
Le vice-président de l’Université Nihon, Yasuhiro Sawada, a déposé une plainte contre la présidente du conseil d’administration Mariko Hayashi pour abus et harcèlement, liés au scandale de drogue touchant l’équipe de football américain de l’université. Le conseil de l’université a recommandé la démission de Sawada et du président Takeo Sakai en novembre. Hayashi, elle, a accepté une réduction de salaire de 50%. Sawada poursuit maintenant Hayashi, affirmant qu’elle l’a contraint à démissionner en septembre sous de fausses allégations. Le scandale, impliquant des arrestations pour usage de drogue, a également entraîné des erreurs de gouvernance d’entreprise à l’université.
