Dans cette revue de presse de ce jeudi 28 mars 2019, nous aborderons : Honda et Hino investissent dans le projet Toyota-SoftBank sur la conduite autonome, un homme de 85 ans acquitté 34 ans après son jugement, et le nombre de gangsters au plus bas en 2018.
Un partenariat pour les véhicules autonomes
Ce jeudi, Monet, une société commune à Toyota et SoftBank a annoncé qu’elle allait recevoir un investissement de Honda et de Hino, dans le cadre de la dernière collaboration intersectorielle des services du développement des technologies de la mobilité.
Cet investissement et ce partenariat dans le projet de conduite autonome de Toyota “permettra de coordonner les données du véhicule sur le passager, les objets collectées par Hino grâce à ses camions et ses autobus, ainsi que des données obtenues par Honda à travers ses services de mobilité », a déclaré Junichi Miyakawa, président de Monet.
Les constructeurs poursuivent le développement des services de véhicules autonomes et d’autres technologies avancées liées à l’automobile dans le contexte d’une course effrénée impliquant des géants de l’informatique comme Google.
Un homme de 85 ans innocenté
Un tribunal du district de Kumamoto a acquitté, ce jeudi, un homme de 85 ans d’un meurtre commis en 1985 dans le sud-ouest du Japon lors d’un nouveau procès tenu 34 ans après sa condamnation.
Le tribunal a conclu qu’il ne pouvait pas reconnaitre que Koki Miyata ait assassiné Matao Okamura, son partenaire de shôgi, les échecs japonais. Miyata avait initialement été condamné à 13 ans de prison en 1986 pour le meurtre et n’avait été libéré sur parole qu’en 1999.
Il vit actuellement alité dans un établissement de soins infirmiers à Kumamoto, souffrant de démence.
Ces dernières années, les demandes de révision de procès se multiplient dans l’Archipel en raison de changements légaux, dont la mise en oeuvre des jurys populaires pour les crimes graves et le fait que les procureurs doivent présenter les preuves matérielles à la défense.
Baisse du nombre de criminels
Le nombre de personnes reconnues comme des gangsters est tombé, en 2018, à un niveau record de 30 500 personnes, a annoncé ce 28 mars, la police japonaise. Cela représente une baisse de près de 4000 personne par rapport à 2017.
Le nombre de membres et d’associés du syndicat du crime qui ont fait l’objet d’une enquête policière dans des affaires de criminalité a atteint 16 881, en baisse de 856 par rapport à l’année précédente.
Ces chiffres sont à la baisse pour la 14e année consécutive en raison de la politique de répression accrue du crime organisé menée par le gouvernement ces dernières années.