Dans la revue de presse du jeudi 31 octobre, nous aborderons : Shigeru Ishiba qui va rencontrer XI Jinping, le taux de soutient du Premier ministre, ainsi que l’arrestation d’un Français.
Rencontre avec le président chinois
Le Premier ministre Shigeru Ishiba prépare son premier sommet avec le président chinois Xi Jinping, en marge du forum de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique au Pérou les 15 et 16 novembre. Il assistera également au sommet du G20 au Brésil les 18 et 19 novembre. Ishiba souhaite accélérer la reprise des exportations de produits marins japonais vers la Chine, après la levée partielle du blocus imposé suite au rejet d’eau traitée de Fukushima. Il abordera également les préoccupations concernant l’activité militaire chinoise croissante autour du Japon. Xi avait récemment félicité Ishiba pour son élection.
Taux de soutien
Le soutien public pour le cabinet du Premier ministre Shigeru Ishiba est tombé à environ 30% après que le Parti libéral-démocrate (PLD) et son partenaire Kômeitô ont perdu leur majorité à la Chambre basse le 27 octobre. Un sondage du Yomiuri montre que l’approbation d’Ishiba est passée de 51% à 34%, et un sondage Kyôdô confirme cette baisse à 32,1%. La majorité des sondés souhaite un nouveau cadre gouvernemental, certains préférant une coalition d’opposition. Malgré les critiques sur les scandales financiers touchant le PLD, 65,7% estiment qu’Ishiba n’a pas besoin de démissionner.
Arrestation d’un français
La police de Kyôto a arrêté le 30 octobre un Français de 41 ans, se disant artiste, accusé d’avoir dessiné une moustache sur une affiche électorale d’un candidat aux récentes élections à la Chambre des représentants. Le suspect, qui aurait reconnu les faits, aurait vandalisé l’affiche sur un panneau électoral dans l’arrondissement de Nakagyo à Kyôto, le 21 octobre vers midi. Un agent de police, remarquant le graffiti, a analysé les images des caméras de surveillance pour identifier le suspect. D’autres affiches ayant subi des dommages similaires, la police enquête sur d’éventuels actes de vandalisme supplémentaires.