Dans la revue de presse de ce mercredi 21 août, nous aborderons : la vandalisation du sanctuaire Yasukuni, puis la réunion entre les ministres des Affaires étrangères de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud, et enfin l’ouverture d’un « sanctuaire du rugby » à Tôkyô.
Sanctuaire vandalisé
Un homme prétendant être chinois a été arrêté pour avoir jeté de l’encre noire sur un des bâtiments du sanctuaire Yasukuni à Tôkyô. Ce sanctuaire est très controversé puisqu’il honore 14 défunts condamnés comme criminels de guerre, et les recueillements qu’il reçoit chaque année le jour anniversaire de la capitulation du Japon pendant la Seconde guerre mondiale sont souvent mal perçus. Mais la police a déclaré que les motifs de l’acte, ainsi que l’identité de l’homme, n’étaient pas clairs.
Réunion de 3 puissances
Ce mercredi 21 août s’est déroulée une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi qui a présidé cette réunion, celui de la Corée du Sud et celui du Japon, Tarô Kôno, qui se sont rassemblés à Pékin. Cette rencontre fut placée sous le signe d’une coopération internationale entre les trois pays et de leurs intérêts communs. Alors que Wang Yi a souligné l’amélioration de la relation entre la Chine et le Japon, les deux parties ont affirmé leur volonté d’une communication et d’une collaboration plus étroite entre eux.
Un sanctuaire sportif
Nous sommes un mois avant la Coupe du monde de rugby, à laquelle le Japon semble savoir se préparer. Un « sanctuaire du rugby » a ouvert dans le quartier d’affaires de Marunouchi, au centre de Tôkyô. Le sanctuaire est fait de poteaux de but ressemblant à un torii, d’une cloche en forme de ballon de rugby et entouré de gazon artificiel. Le site, ouvert jusqu’au 2 novembre, consacre un dieu du sanctuaire Shimogamo de Kyôto. Offrir des bénédictions au dieu est censé, entre autres, améliorer les compétences dans les jeux de balle.